Au lendemain de la Grande Guerre, la France et la Belgique décident brusquement d’occuper la Ruhr, cœur industriel du Reich, afin de saisir l’acier et le charbon que l’Allemagne vaincue hésite à leur livrer au titre des réparations de guerre.

Après ces trois années d’occupation, marquées par la brutalité et la répression française aux mouvements de résistance allemande, le sentiment antifrançais nourrit les progrès du national-socialisme dans l’opinion publique en Allemagne.

Cent ans plus tard, les Archives d’Alsace – site de Strasbourg accueillent une trentaine de pièces, dont certaines uniques, issues des deux expositions allemandes, ainsi que 3 films inédits en France, pour expliquer et illustrer cet épisode dramatique des relations franco-allemandes.