Registres des actes sous seing privé -

Analyse

Ce sont des actes juridiques rédigés par les parties concernées ou un tiers, dès lors que celui-ci n’est pas un officier public, ou encore les actes passés devant notaire à l’étranger ou dans les colonies. On y trouve la date de l’acte et de son enregistrement, la nature de l’opération1, le nom des contractants et le montant des droits à acquitter. Les actes sont classés par numéro d’enregistrement.
Avant l’an VII, ils sont enregistrés avec les actes civils publics. A partir de 1871, les baux sont séparés des autres actes sous seing privé et sont enregistrés dans des registres spécifiques, comme les locations verbales et les mutations de fonds de commerce à partir de 1886. A partir de 1925, ils peuvent à nouveau faire l’objet d’un enregistrement avec les actes civils publics.
On y accède par les tables puis le répertoire général à partir de 1866.On y accède par les tables (en déficit à l’exception des tables de succession et absences entre 1849 et 18692) puis le répertoire général à partir de 1866. Les actes judiciaires et extra-judiciaires y sont également enregistrés en 1892 et 1899.

1. Exemple : procés-verbaux dressé entre particuliers, déclarations de mutations entre vifs de propriétés et biens immeubles sans convention écrite, baux, actes de sociétés, comptes de tutelle, nominations de gardes etc.
2. Pour une recherche antérieure à 1845, soit on dispose des registres-carnets des officiers publics et ministériels, qui renvoient au registe de formalité concerné, soit on est obligé de dépuiller les registres d'actes civils publics les uns après les autres.

DatesAn VII-1899

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