Ordres militaires.
Chevaliers teutoniques.
Le pape Innocent III confirme à l'Ordre teutonique la donation de biens à Ingmarsheim faite à l'Ordre par Burchard Wolf.
Il s'agit peut-être du même Burchard Wolf que celui mentionné dans la charte G 1229/1c.
Henri de Wassersteltz donne à l'ordre teutonique ses biens d'Ongesingen.
Wernher de Zovingen et sa femme Mathilde donnent à l'ordre teutonique leurs biens d'Ongesingen et de Capelle.
Ils en gardent l'usufruit leur vie durant, contre un cens de 5 sous.
Les frères Conrad, écolâtre de Strasbourg, Henri et Rodolphe, chevaliers de Wasserstelz, donnent à l'ordre teutonique leurs biens d'Ongesingen.
Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem
Règlement de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Le pape Lucius III enjoint à l'ensemble des prélats de l'Eglise de ne pas s'opposer à ce que les Hospitaliers soient enterrés religieusement, ni à ce qu'ils fassent l'aumône dans leurs églises.
Le pape Lucius III accorde aux Hospitaliers le droit de ne pas tenir compte des actes pontificaux utilisés contre eux lors de litiges lorsqu'il n'y ait pas fait mention explicite de leur ordre.
Le pape Innocent III interdit aux prélats de l'Eglise d'excommunier ou de jeter l'interdit sur les Hospitaliers et leur enjoint d'en référer directement à Rome en cas de litige avec eux.
Le pape Innocent III enjoint aux prélats de veiller à ce que ceux qui ne respectent pas les privilèges accordés aux Hospitaliers soient punis, en les excommuniant s'ils sont laïcs, en les relevant de leur charge ou de leur bénéfice s'ils sont clercs.
L'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen renonce à percevoir le cens annuel que lui devait la commanderie hospitalière de Dorlisheim, en échange d'une autre rente annuelle de deux deniers, assise sur des vignes proches du moulin de Gundolsheim.
Le pape Grégoire IX rappelle à l'ensemble de l'Eglise les privilèges dont bénéficient les Hospitaliers.
Les prélats doivent permettre aux Hospitaliers de faire la quête une fois l'an dans leurs églises, sans que leurs propres confréries ne leur fassent concurrence en quêtant en même temps. Ils ne peuvent ni les excommunier ni les frapper d'interdit. Ils doivent les défendre face à leurs paroissiens, afin que les Hospitaliers n'aient pas à en appeler directement au Pape pour ...
Le pape Innocent IV accorde aux Hospitaliers le droit de ne pas tenir compte des actes pontificaux utilisés contre eux lors de litiges lorsqu'il n'y ait pas fait mention explicite de leur ordre.
Le pape Innocent IV exempte les Hospitaliers de tous péages et taxes, en particulier sur les vivres, vêtements et bétail, sous peine d'excommunication.
Le pape Innocent IV rappelle à l'ensemble de l'Eglise que les Hospitaliers sont exemptés de toute dîme sur leurs possessions, à l'exception des jardins, vergers, pêcheries et fourrages.
Le pape Innocent IV enjoint aux prélats de veiller à ce que ceux qui ne respectent pas les privilèges accordés aux Hospitaliers soient punis, en les excommuniant s'ils sont laïcs, en les relevant de leur charge ou de leur bénéfice s'ils sont clercs.