Tombe du lieutenant Charles Eugène Trawitz

Tombe existante à Woerth

un soldat français impliqué(s) dans la bataille de Woerth-Froeschwiller

Nom(s)

​Charles Eugène Trawitz
lieutenant au 1er régiment de tirailleurs algériens

Localisation

le long du sentier des Turcos
en forêt du Dachslocherwald
67360 Woerth

Inscriptions

"CHARLES TRAWITZ
MORT A L'ENNEMI
LE 6 AOUT 1870"

Informations sur les protagonistes

"​​le lieutenant Trawitz est blessé à la poitrine. Quatre hommes de sa compagnie se précipitent pour l'enlever, mais ils servent de point de mire à l'ennemi, dont les balles tuent deux d'entre eux et achèvent leur lieutenant. "
extrait de De LONLAY, Dick, Français et allemands, histoire anecdotique, guerre de 1870-1871. Editions Garnier Frères. Paris. 1888 (disponible sur le site internet GALLICA: gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20all%20%22Fran%C3%A7ais%20et%20allemands%20histoire%20anecdotique%20guerre%20de%201870-1871%22%29%20and%20dc.relation%20all%20%22cb36473503g%22#resultat-id-2

Turcos et Zouaves

Les régiments de Zouaves et ceux de Turcos sont créés au sein de l’Armée d’Afrique au XIXe siècle, sous le règne de Louis-Philippe (1830 pour les Zouaves, 1842 pour les Turcos).La conquête de l’Algérie donne l’occasion d’incorporer les premiers Zouaves (appellation provenant du nom d’une confédération tribale), à partir d’un contingent d’hommes qui a servi l’Empire Ottoman. Cependant, dès 1831, le recrutement devient mixte incluant indigènes, Français du continent installés à Alger et même métropolitains. A partir de 1841, les effectifs des unités de Zouaves se limitent aux Français, tandis que les autochtones sont regroupés au sein de nouvelles unités, appelées les « Tirailleurs Algériens », les Turcos (appellation provenant de troupes russes qui les avaient pris pour des Turcs lors de la guerre de Crimée), dont seule une partie de l’encadrement est constituée d’officiers français. Sous le Second Empire, l’Armée française compte 3 régiments de Zouaves (qui combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller) et 3 régiments de Turcos (dont deux régiments combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller). Les faits d’armes de ces régiments restent légendaires.
D’un point de vue vestimentaire, la différenciation se fait essentiellement sur la base des couleurs : pantalons bouffants rouges pour les Zouaves, bleu ou blanc pour les Turcos ; veste (boléro) bleu foncé pour les Zouaves, bleu ciel pour les Turcos.

Informations sur l'ouvrage

​La tombe a été restaurée. Elle est entretenue par le Souvenir Français.

Source(s) complémentaire(s)

- EICHINGER Louis, Cartes des champs de bataille de 1870 au nord de l'Alsace. (document manuscrit consultable aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote 100 J 179)
​- SCHNELL, Karl, Die Schlacht bei Wörth. Verlag für Wehrwissenschaten München. 1989 (document consultable aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote 8° 6766)

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  • Jean-Marie Weiss / Archives départementales du Bas-Rhin