Tombe existante à Morsbronn-Les-Bains
un soldat français impliqué(s) dans la bataille de Woerth-Froeschwiller
Nom(s)
Louis Charles de Bourgoing
capitaine au 3e tirailleurs algériens
Localisation
lieu-dit Bruckmühle
devant le parc de loisirs
à l'entrée de Gunstett
67360 Morsbronn-les-Bains
Inscriptions
"A LA MEMOIRE DE
LOUIS CHARLES DE
BOURGOING
CAPITAINE AU 3EME TIRAILLEURS
ALGERIENS MORT AU CHAMP
D’HONNEUR LE 6 AOUT 1870
AU MOULIN DE BRUCKMUHL "
Informations sur les protagonistes
Les régiments de Zouaves et ceux de Turcos sont créés au sein de l’Armée d’Afrique au XIXe siècle, sous le règne de Louis-Philippe (1830 pour les Zouaves, 1842 pour les Turcos).
La conquête de l’Algérie donne l’occasion d’incorporer les premiers Zouaves (appellation provenant du nom d’une confédération tribale), à partir d’un contingent d’hommes qui a servi l’Empire Ottoman. Cependant, dès 1831, le recrutement devient mixte incluant indigènes, Français du continent installés à Alger et même métropolitains. A partir de 1841, les effectifs des unités de Zouaves se limitent aux Français, tandis que les autochtones sont regroupés au sein de nouvelles unités, appelées les « Tirailleurs Algériens », les Turcos (appellation provenant de troupes russes qui les avaient pris pour des Turcs lors de la guerre de Crimée), dont seule une partie de l’encadrement est constituée d’officiers français. Sous le Second Empire, l’Armée française compte 3 régiments de Zouaves (qui combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller) et 3 régiments de Turcos (dont deux régiments combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller). Les faits d’armes de ces régiments restent légendaires.
D’un point de vue vestimentaire, la différenciation se fait essentiellement sur la base des couleurs : pantalons bouffants rouges pour les Zouaves, bleu ou blanc pour les Turcos ; veste (boléro) bleu foncé pour les Zouaves, bleu ciel pour les Turcos.
Informations sur l'ouvrage
La tombe est située dans un enclos à côté de la fosse commune de 27 soldats français du 3e Tirailleurs Algériens, dont le capitaine Deschamps et de 60 soldats allemands.
Source(s) complémentaire(s)
SCHNELL, Karl. Die Schlacht bei Wörth. Verlag für Wehrwissenschaten München. 1989 (document consultable aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote 8° 6766)