Tombe existante à Morsbronn-Les-Bains
87 soldats français et allemands impliqué(s) dans la bataille de Woerth-Froeschwiller
Nom(s)
? Deschamps
capitaine au 3e tirailleurs algériens
26 autres soldats français
60 soldats allemands
Localisation
lieu-dit Bruckmühle
devant le parc de loisirs
à l'entrée de Gunstett
67360 Morsbronn-les-Bains
Inscriptions
Informations sur les protagonistes
Les régiments de Zouaves et ceux de Turcos sont créés au sein de l’Armée d’Afrique au XIXe siècle, sous le règne de Louis-Philippe (1830 pour les Zouaves, 1842 pour les Turcos).
La conquête de l’Algérie donne l’occasion d’incorporer les premiers Zouaves (appellation provenant du nom d’une confédération tribale), à partir d’un contingent d’hommes qui a servi l’Empire Ottoman. Cependant, dès 1831, le recrutement devient mixte incluant indigènes, Français du continent installés à Alger et même métropolitains. A partir de 1841, les effectifs des unités de Zouaves se limitent aux Français, tandis que les autochtones sont regroupés au sein de nouvelles unités, appelées les « Tirailleurs Algériens », les Turcos (appellation provenant de troupes russes qui les avaient pris pour des Turcs lors de la guerre de Crimée), dont seule une partie de l’encadrement est constituée d’officiers français. Sous le Second Empire, l’Armée française compte 3 régiments de Zouaves (qui combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller) et 3 régiments de Turcos (dont deux régiments combattront à Wissembourg et à Woerth-Froeschwiller). Les faits d’armes de ces régiments restent légendaires.
D’un point de vue vestimentaire, la différenciation se fait essentiellement sur la base des couleurs : pantalons bouffants rouges pour les Zouaves, bleu ou blanc pour les Turcos ; veste (boléro) bleu foncé pour les Zouaves, bleu ciel pour les Turcos.
Informations sur l'ouvrage
27 soldats français du 3 e régiment de tirailleurs algériens, dont le capitaine Deschamps, et 60 soldats allemands reposeraient dans cette tombe collective surmontée d’une croix en fonte.
source : SCHNELL, Karl. Die Schlacht bei Wörth. Verlag für Wehrwissenschaten München. 1989 (document consultable aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote 8° 6766)
Cette tombe se trouve dans un enclos, à gauche de la tombe du capitaine Louis Charles de Bourguoin. L'enclos contient, en outre, un pavage en forme de coeur, de facture récente, vraisemblablement censé indiquer l'emplacement d'inhumation des corps.
Source(s) complémentaire(s)