​Jean-Louis Ligavan figure parmi les 308 soldats décédés à Haguenau. Il fut blessé lors de la bataille de Froeschwiller-Woerth, soigné à Haguenau et gardé prisonnier. Pendant sa détention, il posa un madrier sur la voie ferrée, près de la gare, espérant ainsi retarder le transport des prisonniers français vers l'Allemagne. Une sentinelle allemande le surprit et l'arrêta. Condamné à mort par une cour martiale de la garnison pour acte de trahison, il fut fusillé dans une partie des anciennes fortifications, près du Moulin Neuf, le 10 septembre 1870. Plus tard, la condamnation fut cassée par les autorités de Berlin pour cause d'incompétence de la cour martiale.

source : document imprimé dans le dossier Haguenau de la délégation du Bas-Rhin du Souvenir Français