Le légat apostolique Conrad d'Urach se prononce comme arbitre dans la querelle opposant l'empereur Frédéric II et son fils Henri VII à l'évêque de Strasbourg Berthold Ier de Teck au sujet de plusieurs fiefs en Alsace et dans l'Ortenau. - 151 Num 101

AnalyseLes droits et revenus de Rhinau, Mulhouse et Molsheim reviennent à l'évêque, qui nomme également les maires de Mulhouse, Molsheim et Mutzig. L'évêque cède en fief à l'empereur et à son fils les avoueries de Mulhouse, Molsheim et Mutzig, dont les revenus seront divisés entre eux à parts égales, ainsi que Wasselonne et les hommes de Westhoffen. En retour, l'avouerie de Bischoffsheim et les hommes qui y résident sont remis à l'évêque. Les villes du comté, dont l'évêque aura juré solennellement détenir les droits, lui seront laissées ; les autres feront l’objet d’un partage avec l'empereur suivant l’arbitrage de l'écoutète de Haguenau. Suivent des dispositions identiques à celles de la charte G 39, au sujet de l'échange d'hommes à Saverne et Rosheim, de la cession d'Offenbourg à l'empereur, du maintien des droits de l'évêque sur ses hommes ainsi que du marché d'Ettenheim.

Cote151 Num 101

Dates1224

Niveauitem

Bibliographie
  • SCHOEPFLIN, Alsatia aevi Merovingici Carolingici Saxonici Salici, Suevici diplomatica, Mannheim, 1772-1775, tome I, p. 351-352 (acte n°436). Voir également en ligne https://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb11055514_00409.html. Voir aussi la fiche Sigilla sur http://www.sigilla.org/fr/sgdb/acte/60583.

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Producteur(s)

Périodes13e siècle

Numéro originelG 2722/4

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